“Accompagnement” ou “Thérapie”
“J’ai quelques problèmes en ce moment, avec mon enfant, mais je n’ai pas envie de rentrer en thérapie.”
L’accompagnement de la parentalité relève-t-il du domaine de la santé, et de la thérapie, du développement personnel?
Est-ce que souhaiter faire évoluer ses compétences parentales, relève du soin ? L’idée qu’être imparfait, implique d’être soigné, vous semble-t-elle pertinente?
Pas pour moi.
Cela relève, de prime abord, de l’acquisition de connaissances, de la prise de recul de nos pratiques, de l’apprentissage des besoins de chacun, de techniques de communication, d’une meilleure connaissance de soi, de nos déclencheurs d’émotions…
Certaines problématiques peuvent relever du pathologique, ou de traumatismes antérieurs importants et profondément ancrés, qui nécessitent un accompagnement thérapeutique.
Mais ce n’est pas le cas pour tout les niveaux d’inconfort.
Dans ma pratique, j’ai bien sûr des limites d’action. Je peux, évidemment être amenée à orienter vers des professionnels de ce domaine, mais je voudrais rassurer la plupart d’entre vous.
Vous n’êtes pas malades, parce qu’à un moment ponctuel, vous vous sentez un peu perdu ou démuni face à une problématique éducative.
Si vous avez, à un moment donné de votre vie, une problématique dans votre scolarité, dans votre milieu professionnel, dans votre gestion de votre budget, dans votre couple, etc…
Vous n’entreprenez pas forcément une thérapie. Vous pouvez vous adresser à un conseiller d’orientation, un professeur, un comptable, faire un bilan de compétences, étudier vos options avec un professionnel du secteur etc…
Pour la parentalité, je pense que c’est du même ordre.
Il n’y a pas de parents parfaits. Ni de mode d’emploi universel. Pas plus qu’une fonction innée de bonne parentalité. C’est un apprentissage qui se fait au fur et à mesure.
Une adaptation à des situations inconnues. Une accommodation de ce que l’on vit et qui redessine notre vision du monde, des relations etc…
Alors évidement, certains degrés de souffrance, certaines problématiques peuvent aboutir à la nécessité de consulter le corps médical. Quand le mal être, la douleur sont trop importants. Quand ils nous dépassent, nous paralysent parfois. Il est vivement conseillé d’entrer dans un travail plus profond.
Mais en dehors de ces états, de plus en plus d’opportunités émergent pour aider à amorcer un autre angle de vue sur nos situations.
Et même en complémentarité d’une prise en charge médicale et/ou thérapeutique.
Cela peut prendre la forme :
- De groupes de pairs, où l’on peut partager et échanger autour d’expériences sur des thèmes communs.
- D’un temps d’échange en tête à tête avec un professionnel formé réellement, dans son parcours, à la parentalité.
- De favoriser les rencontres, la construction de liens pour sortir de l’isolement.
- D’une participation à des ateliers pour acquérir de nouvelles connaissances, et les expérimenter pour mieux les appréhender et les intégrer dans nos vies de tous les jours.
- D’expérience pour enrichir notre lien avec l’autre, le nourrir, le ramener à un niveau de pleine conscience.
- De moments pour changer, partager, apprendre pour évoluer, s’adapter, construire, étayer, comprendre…
Autant de notions qui ne relèvent pas, à mon sens, du domaine médical par conséquent.
D’autant que le champs de la parentalité est souvent absent des formations santé ou paramédicales, ou aborder bien souvent sous le prisme de la pathologie.
Tout est une question d’échelle, de dimensions.
Alors, vous, qu’en pensez-vous ?
Si vous rencontrez des difficultés dans votre parentalité, est-ce que votre première sensation est d’avoir l’impression d’être malade ? D’avoir besoin de soins?
Ou ressentez-vous un besoin d’approfondir vos connaissances, d’affuter votre regard, d’en changer peut-être l’angle de perception, d’identifier vos déclencheurs, mieux comprendre les enjeux de la communication, des besoins de chacun, d’échanger autour de vos problématiques…
En tant que consultante en parentalité, je peux vous aider, vous soutenir et vous accompagner. Je saurai vous offrir une écoute bienveillante, durant votre cheminement.
Et si un jour, franchir une autre étape se révèle nécessaire?
Je saurai verbaliser les limites de mon action. Et je vous orienterai vers des professionnels des thérapies, du domaine de la santé, car chaque personne est unique dans ses besoins et que tout ne relève pas de mes compétences.
Je réévalue mon engagement, mes compétences régulièrement, et porte en moi des valeurs éthiques pour appréhender mes limites.
Alors, selon vous ?
Le domaine de la parentalité relève-t-il du domaine médical, de la thérapie, de celui de l’apprentissage, ou du développement personnel ?